ROUGE NOIR ET IGNORANT

  Scénographie de théâtre
 
 

Dessins de scénographie pour un projet d'action théâtrale.


 

ÉQUIPE

Auteur:
   Edward Bond

Mise en scène:
   Yann Lefavre

Jeu :
  Romain Brosseau, Marie THomas, Yanne Lefeivre, Thomas Pasquelin

Scénographie
  Jean-Pierre Girault

Création lumière:

   Gweltaz Chauviret


 

agenda

Aôut 2017 à Janvier 2018

Études


 

 

 Where 

 is 

 love? 



 

#Note d'intention

Dans les pièces de « guerre » Edward Bond interroge l'état de guerre permanent, révélant les failles de notre propre société.

Travailler le théâtre d'Edward Bond nécessite de travailler entre deux mondes. Le poêtique et la Raison. Il y a chez Edward Bond un tremblement, un va et viens incessant entre l'imaginaire et la pensée.

Les pièces de « guerre » n'ont rien perdues de leurs « actualité» . « qu’est-ce que la justice ? Comment obtient-on une société juste ? Avec cette question, ce sera la fin de toute une époque de connaissance. » Le début d'un maintenant.

Sur scéne : la poêtique d'un monde post apocalyptique. Un groupe de jeunes gens, avides de changements extrêmes. Un poème dramatique....

Yann Lefeivre


 note 

 

Le projet de travailler avec Yann Lefeivre s'est interrompu.
Je montre ici quatre propositions d'espace de jeu. Elles sont les différentes amorces d'une même exploration que le théâtre et plus largement la vie ordonne, comment faire et être avec!

 


proposition 1


 

 

proposition 2


 

 



J'imagine un grand édifice qui vient comme doubler ou isoler les murs du théâtre, en plaquo platre (la structure n'est pas necessairement entièrement en plaquo...)
Sur les murs, un paysage peint. De l'herbe et un ciel à perte de vue. Au milieu du paysage peint une bombe, juste son contour, à la manière d'un signe, d'une image fantôme. Une ligne d'horizon rouge.
C'est un paysage, ancien par son traitement, ou futur, qui annonce une fin du monde possible et qui maintient l'ordre représentationnel en suspend...
La base de ce grand édifice est détruit...est déjà détruit en début de la pièce et se détruit partiellement pendant la pièce par le jeu des acteurs.
Des débrits jonchent le sol. Des morceaux plus ou moins gros, beaucoup de petits morceaux, de grains. Ces débris/grains seront repeints à chaque représentation, formant une espèce de "pelouse" uniforme.
A l'inverse des bombes qui détruisent les maisons par le haut, ici, cette grande maison est détruite par sa base.
Cette grande architecture est maintenue en l'air par le théâtre.
Au centre des débrits, un banc (je l'imagine en métal, réfléchissant la lumière...)
Le banc ne bouge pas. Fixé au sol.
Il se forme un échange de valeur entre ces deux "motifs" immobiles, bombe et banc.
C'est l'espace qui bouge, c'est à dire que les débrits sont agencés par les acteurs et constituents des espaces différents pour chacune des scènes (voir image montrant deux exemples...un cadre, une rue, etc)...balayés les débris laissent le sol du théâtre nu...
La lumière va modifier la nature de cet espace. Elle peut éclairer les murs du théâtre et réduire l'architecture à un simple objet...etc
Elle peut travailler la peinture, changer ses couleurs, la perception de celle ci. J'imagine le plafond non pas en plaquo mais en cyclo, ce qui peut permettre un éclairage uniforme créant une lumière assez cru et écrasante.
...et les acteurs peuvent écrire sur le mur...et le monstre est en rouge!...Voici pour ce soir...je te laisse réver de ces quelques infos et t'en dis plus demain.

 

 


proposition 3


 

 

 

Sur le plateau, un élément de base: une portion de rue.
L'esthétique de cette rue reste à trouver! Rue détruite de type réaliste ou de type post apocalyptique//anticipation...?
Cette construction autonome se déplace sur le plateau. Disposition à trouver suivant les scènes.
L’épaisseur de la façade de chacun des murs est très fine, épaisse comme une image.
Différentes images en bout de cette rue…les deux bouts!!
Les parties extérieurs à la rue servent de jeu bien entendu. C’est une zone un peu étrange, de jeu, de hors jeu, de coulisse... Des objets/accessoires sont rangés dans cette zone ou/et déposés parmi les décombres…
Les objets, la rue, les images, les lumières…leurs différentes natures sont à « trouvailler ». Toute ces choses, ainsi que leurs déplacements permettent de saisir une réalité plus profonde...ce sont des traces, des symptômes (à la manière de Freud), ou des indices (à la manière de Sherlock Holmes), ou des signes d’ordre plastique. Ils participent de cette inférence qu’inaugure chacune des scènes de « pièces de guerre »."


proposition 4