[...]
Heinz: Du poireau.
Anni: C’est aussi bien que des asperges quand c’est beaucoup moins cher.
Heinz: C’est bon!
Anni: Et pas cher.
Heinz: Parce qu’on ne peut pas s’offrir des asperges!
Anni: Si le poireau est tout aussi bon et moins cher.
Heinz: Parce que tu sais faire la cuisine.
Anni: Une bonne cuisinière économise l’argent de la famille et la comble de délices.
Heinz: Quelle foutaise.
Anni: Si c’est comme ça qu’on dit.
Heinz: Foutaise.
[...]
Heinz: Quand un homme peut pas satisfaire sa femme, elle peut pas être heureuse. – ?
Anni: Les sensations de bonheur c’est pas toujours nécessaire, ça je peux te le dire en toute certitude.
Heinz: Mais il y a des unions où la femme est à chaque fois heureuse.
Anni: Ce sont des exceptions.
Heinz: Toi, t’es pas une exception.
Anni: Non, pas moi. En tout cas, pas sur ce plan là.
Heinz: Moi non plus.
Anni: Les exceptions sont rares.
[...]
Heinz: Quand on a un gosse, les difficultés s’arrêtent jamais.
Anni: Si j’avais su que tu réagirais comme ça, je t’aurais rien dit du tout, et je t’aurais fait simplement la surprise, si c’en est là. –
Heinz: Mais alors là, il y aurait eu un malheur, ça je te le garantis!
Anni: Ce qu’il peut imaginer ce type.
Heinz: Faut savoir se débrouiller. Si j’ai beaucoup d’argent, parce que je suis un homme riche, alors je peux avoir dix enfants et ça entre pas en ligne de compte.
Anni: Tout le monde peut pas être riche, c’est pas possible.
[...]
Anni: Joue ma chanson préférée.
Heinz: Si tu veux. Mais pas trop fort, le dimanche après-midi.
Anni: Ils en verront bien d’autres, les
voisins, avec ce qui se passera quand on aura seulement le bébé.
Heinz: Là aussi, il faut s’adapter aux
circonstances.
Anni: Non, l’enfant est une exception. Lui, il faut qu’il devienne autre chose que nous, ou tout ça n’aurait aucun sens. Dès le départ. – Plein de promesses.
Heinz: Maintenant j’y vais ou j’y vais pas?