FEMMES DE TROIE

  Assistant scénographe - décorateur constructeur
 
 

Matthias Langhoff met en scène Femmes de Troie, une création théâtrale d'après Euripide, texte français de Laurence Calame.

 


 

ÉQUIPE

Création, mise en scène, décors:
   Matthias Langhoff

Texte:
   D'après Euripide
   Texte Français de Laurence Calame

Collaboration artistique:
    Martine Colcomb

Jeu:
   Evelyne Didi / Emmanuelle Wion / Laure Thiéry / Frédérique Loliée / Agnès Bourgeois / Sandrine Spielman / Emine Sevgi Özdamar / Marie Probst / Marie Lauverjat / Nicole Dogué / Nolwenn Le Du / Hammou Graïa / Arnaud Saury / Rachid Zanouda

Figurant:
   Olivier Borne / Benoït Daynes / Jo Jumel / Manu Lacorix / André Vallat / Vladimir Weiss

Musique:
    Arthur et Marc Etienne Besson

Peintures Catherine:
   Rankl Masques

Prothèses, maquillages:
    Elisabeth Daynès

Chorégraphie:
    Irène Tassembedo

Son:
    Francine Ferrer

Lumière:
    Christophe Emile et Daniel Geffrouais

Assistant décorateur:
   Jean-Pierre Girault

Coordination technique:
    Olivier Loretan / Luis Yerly

Accessoires:
   Dyssia Loubatière / Jo Jumel

Coiffures:
   Catherine Bertin

Maquilleur:
    Benoît Daynès

Régie plateau:
   Olivier Loretan / Olivier Borne / Manu Lacroix

Régie son:
   Christian Fromentin

Construction du décor:
    Atelier Proscénium-Rennes avec Vincent Cadras / Sylvain Fertarol / Patrick Le Joncourt / Patrick Poirier / Arnault Quinson

Réalisation des décors:
   Olivier Borne / Dominique Brillault / Yann Cholet / Michel Coquet / Jean-Luc Giller / Jean-Pierre Girault / Marie Cécile Kolly / Manu Lacroix / Etienne Lamoureux / Pierre Sarrasin / Ludmilla Volf / Jean Wirth / Luis Yerly
Stagiaires:
   Erwan Le Floch / Jean-Marc Louazon / Cyril Vaquer

Réalisation des peintures:
   Catherine Rankl / Michel Coquet / Antoine Fontaine / Fred Heurlier

Réalisation des costumes:
   Atelier costumes du TNB : Virginie Bauchet / Nicole Boully / Valérie Faisant de Chesnel / Tiphaine Hardy / Lionel Hermouet / Christine Heurlin / Sophie Heurlin / Laure Mahéo / Eve Le Trevédic / Martine Philippe / Mathilde Chaurin (stagiaire)

Musiciens:
   Arthur et Marc-Etienne Besson / Patricia Bosshard / Bertrand Lechat / Didier Roth / Béatrice Toussaint

Enregistrement de la musique:
   Emmanuel Léonard

Stagiaire mise en scène:
    Sophie Proust

Entraînement physique:
   Jaff Radji

Entraînement vocal:
   Oleg Afonine


 


 


 

agenda

 

24 au 29 AVRIL 1998

Représentation au Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine (TNBA)

26 FÉVRIER au 28 MARS 1998

Représentation à Nanterre-Amandiers

10 AU 14 FÉVRIER 1998

Représentation au Théâtre Dijon Bourgogne

6 AU 30 JANVIER 1998

Création au Théâtre National de Bretagne (TNB, Rennes)

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

"…Vous aimez ce genre de peur qui vous inspire le meurtre ; vous haïssez la raison qui vous impose de réfléchir aux motifs de cette peur…"

 

 

Tirade d’Hécabé extraite de "Femmes de Troie", de Matthias Langhoff


 protag

LES TROYENS

Priam
Roi de Troie, tué par Pyrrhos, et sa femme Hécabé
Ils eurent dix-neufs enfants. L’ainé était Parîs. À sa naissance Hécabé fait un rêve interprété comme de mauvaise augure puisqu’il annonce la destruction de Trois. L’enfant est abandonné sur le Mont Ida mais au lieu de mourir, il survit et est élevé par des bergers.

Leur fils:
Parîs
Vole Hélène à Ménélaos, tué par Philoctéte
Hector
Chef des armées Troyennes, tué par Achille
mari d’Andromaque, ils eurent un fils unique Astyanax.
Déiphobos
Prend hélène après la mort de Parîs, tué par Ménélaos
Troïlos
Tué par Achille
Polités
Tué par Pyrrhos
(en même temps de que son père, Priam)

leurs filles:
Cassandre
Lorsqu’elle était jeun, Apollon tomba amoureux d’elle et la courtisa. Pour obtenir ses faveurs, le dieu lui apprit l’art de la divination. Cela fait, Cassandre se refusa. Alors Apollon la condamna à prophétiser avec justesse mais sans jamais être crue.
Polyxenia
Sacrifiée sur la tombe d’Achille
Creüse

 


onistes 

LES GRECS

Agamemnon
Chef des armées grecques
Frère de Ménélaos
Odysseurs / Ulysse
Roi d’Ithaque
Econduit par Hélène
Achille
Tué par Pâris
Patrocle
Amant d’Achille
Tué par Hector
Ménélaos
Et sa femme Hélène
Fille de Zeus et de Leds, Hélène était d’une beauté et d’un charme surnaturels. Lorsque la jeune femme fut en âge de se marier, tous les rois grecs célibataires demandèrent sa main. Sur le conseil d’Ulysse, qui faisait partie des prétendants, on fit jurer à tous de défendre la vie et les droits de celui qui obtiendrait Hélène pour épouse. Ménélaos fut élu grâce à ses richesses.
Quelques années plus tard, Pâris vint en visite à Sparte chez Ménélaos et s’enfuit peu de temps après avec Hélène, en volant une partie du trésor de Ménélaos. Tous les rois grecs s’unirent à l’appel de Ménélaos et une amrée de cent navires, sous la direction d’Agamemnon, partit vers Troie pour reprendre la jeune femme.
Pyrrhos / Néoptolème
Fils d’Achille
Philoctète
Détenteur de l’arc d’Héraclès.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 contexte 

 

 



 

Lorsque Pâris mangeait le pain et le sel de Ménélas dans la maison de Ménélas, la femme de Ménélas- à ce que rapportent les vieilles chroniques – dormant avec lui, et, voguant vers Troie, il l’avait encore dans son hamac. Troie s’en amusait. A Troie cela semblait amusant, et à la Grèce cela semblait juste que cette chair consentante qui avait nom Hélène soit rendue, parce qu’elle «était une putain, à son mari grec. Seul Lord Pâris, c’est compréhensible, usait de détours, disait qu’elle était indisposée . Entre temps arrivèrent des vaisseaux grecs. Les vaisseaux se multiplièrent comme des puces.



 

Un matin des grecs pénétrèrent dans la maison de Pâris, pour prendre la putain grec au lit. Pâris crie de sa fenêtre que c’est sa maison, que c’est son château, et les troyens, se figurant qu’il n’a pas tort, applaudissent en ricanant. Les grecs continuent à pêcher, allongés sur leurs voiles amenées, jusqu’à ce sur le port, dans une brasserie, un homme frappe le nez d’un autre jusqu’au sang, prétendant que c’était à cause d’Hélène. Avant que quelqu’un s’en soit aperçu, dans les jours suivants beaucoup de mains agrippèrent beaucoup de gorges. Des vaisseaux fracassés on en harponna beaucoup qui se noyaient comme des thons. Au premier quartier de lune beaucoup manquaient sous les tentes et dans les maisons beaucoup furent trouvés sans têtes.



 

Les crabes furent très replets ces années là dans le fleuve Scamandre, mais ne furent pas mangés. Guettant tôt le matin la direction du vent, uniquement soucieux de savoir si le soir les poissons mordraient, vers minuit, dans le désarroi et la préméditation, ils périrent tous. Vers dix heurs ayant encore visage humain, vers onze heurs oubliant la langue de son pays, le Troyen ne retrouve pas Troie, ni le Grec jamais plus la Grèce. Au contraire, ils sentent la métamorphose des lèvres humaines en babines de tigres. Plantent, vers midi, leurs dents dans les flancs de l’animal le plus proche qui gémit. Que sur le rempart assailli il y en ait eu un seul qui sache et qui les appelle par leurs noms d’espèces, plus d’un se serait arrêté, stupéfié.



 

Il serait bien qu’ils disparaissent continuant à se battre sur un vaisseau brusquement vieillissant, sombrant sous leurs pieds, au crépuscule, anonymes. Ils se tuèrent de manière plus horrible. Laquelle guerre dura dix années, fut dite de Troie et fut achevée par un cheval. Donc, si l’entente n’était pas la plupart du temps impossible à l’homme, si l’oreille n’était pas bouchée – peu importe que cette Hélène ait été une putain ou la grand-mère de lignées on ne peut plus saines – Troie serait encore debout, qui était quatre fois plus grande que notre Londres, Hector n’aurait pas vomi sur la très vieille chevelure du gâteux Priam, et toute cette race n’aurait pas péri au midi de sa virilité. Quod erat demonstrandum. Naturellement, nous n’aurions pas non plus l’Illiade.“

Extrait de "La vie D'Edouard II d'Angleterre" de Bertolt Brecht,
Tirade de Mortimer


 en papier et carton 
 



 

 

Image TNB


 en bois et acier